Quelques lignes...

Fais de moi une femme de ménage s'il-te-plaît Nesus ( mais en restant jaune ! ), je te promets de tout bien nettoyer !

Hum... Kumo en soubrette... Je m'égare...

En effet !

Alors puis-je accéder à cette fonction ?

*imagine nesus en dsk barbu

M'enfin je pense que t'es trop vieille pour lui quand meme ;-)

Je ne suis pas zoophile, donc pas intéressée non plus

C'est moi où je viens de me faire tacler ?

Point du tout.

Et gratuitement :0

Mais c'était dans les règles !

V'là le gars Watt qu'est passé! xD

J'avais envie de jouer ce soir, ça faisait longtemps.

Pauvres fous que nous sommes à attendre que le jour change pour nous sauver, c'est de nous-mêmes qu'il faudrait nous sauver. Demain ne nous sauvera pas, s'il est différent, en étant indéniablement un autre jour, nous restons identiques, cherchant la solution à notre inaction dans une réflexion stérile. Le temps ne nous change pas et nos formules magiques miraculeuses non plus. L'amour n'est pas un filtre rendant la vie rose, la haine un poison qui nous ronge et détruit. Les bonnes actions un le LSD qui nous fait voler jusqu'aux cieux clairs, salvateurs et libérateurs de l'esprit libre et rasséréné.
Heureusement, il nous reste toutes nos drogues, dures, virtuelles ou molles, qu'importe, le but du crack, de l'alcool, du livre, du jeu, du sport est le même. Voyez-les crier : "on a gagné !". Se disant vivants, unis et heureux.
Voyez et riez, ça sera plus facile à accepter. Certains pensent que les jeux se sont finis dans une sorte de comédie musicale irréelle, alors que les jeux continus, ils sont juste moins organisés et moins portés par la musique.
Il restera quelques pièces de métal plus ou moins précixeux, un vague souvenir dans quelques têtes, de justice et de record ou rien. Pour celui qui n'a pas vaincu, qui va devoir à nouveau se préparer et s'entrainer, l'espoir que demain (dans 4 ans) sera un autre jour.

Nesus a écrit:

Pour celui qui n'a pas vaincu, qui va devoir à nouveau se préparer et s'entrainer, l'espoir que demain (dans 4 ans) sera un autre jour.

MDR...!


Ce que j'aime chez Nesus, c'est qu'il prend toujours le contre-pied de tout.
Normalement, à la fin des Jeux, on avait pour habitude d'écrire des odes aux vainqueurs, et non pas un texte sur la Désillusion la plus totale...

Et il faut bien qu'on se divertisse en attendant la Fin.
Mais effectivement, le LSD semble être la meilleure des solutions.

Ghjinestra a écrit:

Ce que j'aime chez Nesus, c'est qu'il prend toujours le contre-pied de tout.
Normalement, à la fin des Jeux, on avait pour habitude d'écrire des odes aux vainqueurs, et non pas un texte sur la Désillusion la plus totale...

L'important c'est de participer !!

Watt a écrit:

Ghjinestra a écrit:

Ce que j'aime chez Nesus, c'est qu'il prend toujours le contre-pied de tout.
Normalement, à la fin des Jeux, on avait pour habitude d'écrire des odes aux vainqueurs, et non pas un texte sur la Désillusion la plus totale...

L'important c'est de participer !!

ca, c'est ce qu'on dit au perdant !!

mandine a écrit:

Watt a écrit:

Ghjinestra a écrit:

Ce que j'aime chez Nesus, c'est qu'il prend toujours le contre-pied de tout.
Normalement, à la fin des Jeux, on avait pour habitude d'écrire des odes aux vainqueurs, et non pas un texte sur la Désillusion la plus totale...

L'important c'est de participer !!

ca, c'est ce qu'on dit au perdant !!

Je trouve bien désagréable envers Nesus :/
On peut etre drole, mais jamais méchant .. telle est ta nature ! Perfide comme l'hermine !!

Ghjinestra a écrit:

Nesus a écrit:

Pour celui qui n'a pas vaincu, qui va devoir à nouveau se préparer et s'entrainer, l'espoir que demain (dans 4 ans) sera un autre jour.

MDR...!


Ce que j'aime chez Nesus, c'est qu'il prend toujours le contre-pied de tout.
Normalement, à la fin des Jeux, on avait pour habitude d'écrire des odes aux vainqueurs, et non pas un texte sur la Désillusion la plus totale...

Et il faut bien qu'on se divertisse en attendant la Fin.
Mais effectivement, le LSD semble être la meilleure des solutions.

Rhoo je suis un peu déçu ! (pas sûr qu'il faille utiliser ce mot, mais bon...)
Ne t'avais-je pas dit que je prendrais le temps de t'expliquer pourquoi j'écrivais ?
Tu as la réponse, il n'y a rien de mieux qu'un exemple pour cela. Il me fallait une vraie raison pour déterrer ce topique.

Je n'ai pas répondu de suite, parce qu'il y a une bizarrerie dans ma façon de penser et même si je supprime le maximum d'objet autour de moi, chaque objet à son utilisation. Autant je vais utiliser mon iPhone pour répondre à trois lignes, autant pour ce genre de réponse il me faut utiliser mon outil d'écriture, c'est à dire mon macbook air. Je n'ai pas réussi à mettre la main dessus avant cette heure tardive. En même temps, j'avoue avoir un faible pour l'écriture de nuit, avec le clavier rétro éclairé (non pour le regarder, mais pour la lumière qu'il diffuse) et un peu de musique.

Revenons à ce qui nous intéressait.
La raison de l'écriture. Si je prends ce petit passage dont je nous ai fait grâce, quel est l'objectif ?
C'est une manipulation totale. Je n'ai quasiment pas regardé les JO, il faut dire que j'ai très peu d'intérêt pour les victoires d'autrui. J'ai regardé un match de Federer, la fin d'un match de l'équipe de France de Hand, la finale du judo, la gym (enfin surtout survolé très très rapidement et l'haltérophilie femme plus de 75 kilos (nous avons bien ri...). C'est tout. Ni l'ouverture ni la fermeture. Pourquoi écrire sur les JO alors ? Simplement parce que je cherchais un sujet depuis un moment, que j'étais préoccupé par d'autres choses et que je cherchais un sujet depuis un moment, pour expliquer et aussi penser à autre chose en même temps.
Un petit tweet d'un camarade et me voici avec un sujet. la logique est très simple. Le tweet venait d'une personne qui travail chez macgénération.
Le reste c'est de l'association d'idées. J'explique. Le tweet parlait de la cérémonie de fermeture des JO. Je me suis dit que demain les journaux crouleraient de texte dithyrambique sur tous ces "évènements" avec rétrospective et tout le tralala. Je me suis donc lancé. Si je devais être un journaliste qu'est ce que j'écrirais ? (sachant que je n'avais même rien vu, mais il y a longtemps que ce n'est plus un impératif journalistique pour écrire...).
L'idée était donc de rester dans le jeu. Parler des JO et jouer avec le texte. J'ai donc fait une construction inversée à ce qu'aurait fait un journaliste. Il aurait commencé par le détail pour nous parler du général (ça remplit des pages et puis ça fait philosophe).
Comme j'ai commencé à joué, j'ai continué. Avec des idées burlesques où je confronte le lsd au livre (bien-sûr c'était le clin d'oeil). Comme tout cela était complètement vide de sens si ce n'est jouer, le thème de la vacuité c'est forcement imposé. J'ai donc accentué la construction du texte pour montrer encore plus à quel point c'était vide, le début nous renvoie au début, nous tournons en rond et au final tout ce qui n'a été écrit n'est que la répétition de la même chose qui n'aurait dû être écrite qu'en deux ou trois mots. La forme ne fait qu'appuyer ce que je voulais montrer, c'est stupide, vide et plein de désillusion et notre perdant nous renvoie au début du texte où je montre la bêtise de tout cela.
J'aime bien être protestant par moment et me lancer dans la prédestination, le perdant reste un perdant.
Tout cela pour quoi ?
Expliquer et m'en tenir à ce que j'avais annoncé, certes, mais surtout un jeu d'esprit, joué sur quelque chose que l'on n'est pas, que l'on n'a pas vu, sur des mots et une forme, un état et un esprit. C'est pour ça que j'écris. Un jeu de l'esprit.

Je n'étais pas très loin du compte: tu as pris le contre-pied de ce qu'aurait écrit un journaliste contemporain.
Et j'avais bien compris que le thème n'était qu'un prétexte de plus pour mettre en exergue tes sujets de prédilection.

Ce texte-ci se rapproche peut-être un peu du texte sur le père Noël. Comme une boucle infernale qui se répète, tout est éphémère, dans 4 ans on oubliera ces 15 jours, comme on oublie le père Noël pendant tout une année. On oubliera les vainqueurs et les vaincus.
Mais dans cet éphémère, il y a quelque chose qui se répète, inlassablement, une chose qui perdure tout de même.
Ok au clin d'oeil livre/LSD. Mais ce que j'ai trouvé vraiment amusant, c'est plutôt de mettre en parallèle sport et drogue. Quelle drôle d'idée...! Car le sport n'est pas censé évoquer ça, bien au contraire. Et écrire ça pour un journaliste sportif ou un journaliste tout court, ç'eût été déplacé. Surtout ces temps-ci, avec leur obsession contre le dopage... Bref, je m'égare.
En fin de compte, tu nous ramènes au point de départ. Inlassablement. Tout n'est que vacuité. On aura beau se divertir, s'échapper, s'enfuir, donc se droguer, la Fin sera fatalement la même pour tous. (Ô rage! Ô desespoir!)

En premier temps, à chaque fois que je lisais tes textes, j'avais l'impression d'être "coincée".
Je me dis qu'il n'existerait donc aucune solution pour échapper à tout ça? Tu fais un état des lieux, une analyse précise et froide, que tu t'amuses à déguiser sous un texte ou un poème. L'issue semble être sans appel, voir fatale.
C'est peut-être pour ça que ma première réaction fût si violente. Ce n'était pas tant le fond que je critiquais ni les idées, c'était surtout la forme. J'aurais sans doute préféré genre le conte philosophique ou autre, qui illustreraient sans doute mieux tes jeux de l'esprit. Cela revient à la discussion sur le support. Il y a différentes façons de véhiculer et de s'amuser sur des idées ou autre.
Tes mots sont si tranchants et précis qu'ils agacent. À la première lecture, ils sont trop "transparents". Trop littéraux.
Comme s'ils nous empêchaient d'imaginer et de penser. On est prisonnier de tes sentences, pieds et poings liés. Pourquoi me fait-il subir tout ça? Pourquoi m'oblige t-il à voir ce que je ne veux pas?
Le titre du topic n'est pas en parfaite corrélation avec le contenu en plus. "Quelques lignes..." Titre quelque peu énigmatique. Je pensais à l'évasion. Tu m'as dupée.
"La vérité n'est pas toujours ce que l'on voit". Cela s'avère être très vrai ici.


Mais en un deuxième temps, on se rend compte aussi que les thèmes choisis et les comparaisons ne sont pas si anodins. Le rêve, le père Noël, les JO... etc. On voit bien qu'on a été manipulé.
"Et surtout pourquoi expliquer ? Entraîner une autre personne dans ce monde sans saveur ? "
Le sentiment devient vite mitigé. On se retrouve alors comme scindé en deux: c'est énervant voir répugnant...
mais la mélancolie, parfois même la nostalgie, s'empare de nous. Peut-être parce que tu uses beaucoup de la première personne, et que l'on peut de suite s'identifier au narrateur.
Puis les questions arrivent. "Pourquoi a-t-il dit ça?". On cherche.
C'est à ce moment là que le jeu s'installe. Il y avait donc plusieurs interprétations.
C'est ce que je ressens en lisant tes textes. Le plaisir est graduel. Il faut laisser le tout s'éventer, comme lorsque l'on doit ouvrir une vieille bouteille d'un bon vin.

Puis, il y a le dernier poème. "Qu'il était beau le sourire de cet enfant..." C'est sans doute de loin celui que je préfère. Même si tu trouves que c'est le plus "merdique", moi c'est celui que je trouve le plus beau.
Parce que c'est celui qui nous offre le plus de libertés.

Il semble être très personnel, mais il reste vague, nous n'avons plus la précision de descriptions de mondes interminables, ni de visions de ceci ou de cela, ni de personnages pseudo meurtris.
C'est ce qui fait de ce texte le plus précis des autres.
Il y a comme une introspection de soi et c'est ce qui rend le texte, pourtant si personnel, universel. Parce que les interprétations peuvent-être VRAIMENT diverses. C'est celui qui illustre le mieux ce que tu cherches à dire je pense.
Les mots sont clairs, limpides, ils tintent dans l'oreille. Il sonne vrai.
Là on se dit qu'on a atteint quelque chose. L'orgasme peut-être.


Si le but de l'écriture est un jeu de l'esprit, tant mieux. Les idées naissent ainsi.

Citation :

Mais ce que j'ai trouvé vraiment amusant, c'est plutôt de mettre en parallèle sport et drogue. Quelle drôle d'idée...! Car le sport n'est pas censé évoquer ça, bien au contraire. Et écrire ça pour un journaliste sportif ou un journaliste tout court, ç'eût été déplacé.

Et pourtant du peu que j'ai entendu des JO, je n'ai eu que cela. Campagne anti-dopage et compagnie. Le reste n'est qu'une histoire de point de vue, il n'y a pas de différence entre le lsd et l'opo et dérivés, l'objectif est d'atteindre un plaisir.

Citation :

Il semble être très personnel

c'est pour cela qu'il n'est pas bon. Il est effectivement tout à fait personnel. Il est né d'un discussion avec M. Il exprime la dualité qui me caractérise. Il n'a rien d'imaginatif, simplement descriptif, donc sans intérêt. Un jeu qui est allé un peu trop loin.
L'universalité inscrite dedans c'est justement pour l'éloigner de moi.

Citation :

On voit bien qu'on a été manipulé.

Je choisis juste le chemin que vous parcourez, ça ne vous empêche pas de regarder ce qu'il y a autour, ça ne vous oblige pas non plus à le faire.
Je déteste les apparences et donc je joue avec.

Nesus a écrit:

il n'a rien d'imaginatif, simplement descriptif.

Descriptif dans quel sens? Parce que tous tes textes sont plus ou moins de l'ordre du descriptif.
De toute façon, je ne vois pas en quoi le descriptif est sans intérêt. Bien au contraire!
Et en quoi le descriptif et l'imaginatif seraient-ils incompatibles?
Il faut que tu m'éclaircisses sur ce point.

Nesus a écrit:

Je choisis juste le chemin que vous parcourez, ça ne vous empêche pas de regarder ce qu'il y a autour, ça ne vous oblige pas non plus à le faire.

Le problème, c'est que le chemin est souvent une autoroute. Limite si tu ne prends pas tes lecteurs pour des abrutis.
Une fois qu'on lit, il n'y a rien autour. On n'a pas le choix. C'est justement ce que je regrette. Mais comme tu dis, c'est le choix de l'auteur, ton choix.
Par contre, le dernier poème, lui, est différent. Justement parce qu'on peut y lire ce que l'on veut, sans vraiment se détourner des thèmes qui t'obsèdent. La musique est différente aussi des autres poèmes, et est bien supérieure.
Si c'est M qui t'a amené à ça, tu peux l'en remercier.

Nesus a écrit:

Je déteste les apparences et donc je joue avec.

C'est ce en quoi les apparences sont très intéressantes. C'est qu'on peut en jouer.
Tu détestes les apparences dans le sens où elles ne reflètent pas nécessairement la Vérité?
Et si c'est possible, quand les apparences reflètent vraiment ce qu'elles sont réellement? Quand les apparences sont purement et strictement la Vérité.
De toute façon, peut-on dire que la Vérité pure existe? Dans les Mathématiques peut-être.

C'est amusant je pensais que j'avais tout publié, en fait il y en a un grand nombre que j'ai "gardé". Au passage ce n'est pas M qui m'a mené à cela. Tu les as pris en ordre chronologique en pesant qu'ils suivaient une chronologie, hors si tu regardes bien ils suivent des thèmes. Le derniers c'est ce que je faisais avant. Des comme ça j'en ai des montagnes dans des cahiers. Ça n'a d'intérêt que dans le style de l'écriture. C'est du temps où je cherchais des images pour exprimer des idées. Maintenant je cherche des mots très précis qui perdent fortement le lecteur par la pluralité de leurs sens et surtout par l'acception que j'en ai. Ils sont complètement détachés de la réalité. Le descriptifs n'a pas d'intérêt pour moi. Je parle d'intérêt intellectuel. Disons qu'ils sont plus facile à produire.

Franchement je trouve pas que ce soit une autoroute, il y a absolument tout là-dedans. Le seul truc c'est qu'il faut bien creuser la chose. Il y a pas mal de réflexion à avoir dessus, mais j'avoue que c'est bien caché. Faut juste fortement jouer avec le sens des mots.
Ce qui me mène l'autre bout de la réponse (je vais être casse-couilles) :

apparence, nom féminin :
◆ Aspect immédiat de ce qui se présente à la vue, à la pensée. Avoir belle apparence. Soigner son apparence. Apparence d’un édifice.
◆ Aspect extérieur, superficiel d’une chose, considéré comme différent de ce qu’est cette chose en réalité. Ne vous fiez pas aux apparences, c’est un escroc. Apparence trompeuse. En apparence, c’était une bonne personne, mais nous nous sommes vite rendu compte de notre méprise.

Comme je n'aime pas l'idée qu'on puisse se fier aux apparences et qu'elles sont par nature fausses, je joue avec, j'en crée. Persona ne portant que des masques.
Il ne peut y avoir de vérité par les apparences. LA vérité existe, c'est juste qu'elle est mouvante. Je peux très bien dire à quelqu'un que je l'aime et demain ne plus l'aimer. Ca ne veut pas dire qu'hier je ne l'aimais pas et que c'était un mensonge, c'est simplement que la vérité comme tout ce qui est en ce monde est en mouvement permanent et que par conséquence il arrive que dans le mouvement il y est changement.